Ma première observation m’a révélé que bien souvent la critique est aisée. La plupart des critiques sont justes, mais il me semble que nous devions intégrer le fait que l’avenir sera fait par ce que nous faisons, non par ce que ce que nous disons, par nos actes plutôt que par nos paroles, si belles ou vraies soient-elles. Commençons déjà par agir en concordance avec ce que l’on pense, et ce sera déjà un grand pas pour notre avenir.
J’ai comparé tout cela comparé à mon existence d’aujourd’hui, et il s’avère que mon aspiration a toujours été celle du service. J’ai très tôt perçu que les choses n’avanceraient pas automatiquement, car de fait la dégradation est partout et le tableau de notre monde, mon petit environnement ainsi que le grand, est loin d’être idéal ou parfait.
Ça avance parce que des femmes et des hommes poussent et tirent. Mais comment aider, comment participer, que faire pour que ça progresse ?
« Ouvrir l’avenir ». Ce concept est au carrefour de ces aspirations, à la fois parole du cœur et de la raison.
Il m’est arrivé de voir des foules entières se lever pour un HOMME. Je voudrais vous dire :
« Si le trésor que nous cherchons tous, ce bonheur, cette intensité de vie, cet éclat dans le regard, ces relations fluides, cette légèreté à laquelle nous goûtons parfois et qui est si éphémère, et s’il était plus proche que nous ne le pensons. Et si c’était plus simple ? »
Je me mets à rêver pour vous et pour moi en ce nouveau monde que l’essentiel, ce graal dont nous sommes en quête est à portée de main. Et si tout se jouait de fait dans la banalité du quotidien ? L’enjeu de la vie que nous cherchons dans l’extraordinaire ne serait-il pas dans l’ordinaire ?
Dire bonjour, sourire, remercier, marcher, respirer, manger, parler, œuvrer, voir, tout faire, tout vivre avec intensité.
Goûter à l’instant présent comme à un cadeau inouï, immérité. La solution n’est-elle pas de mettre en œuvre tout de suite, ici et maintenant nos convictions, nos certitudes, nos espérances ?
Nous savons pertinemment par expérience personnelle que les critiques, les imprécations, la plupart de nos colères ne servent à rien car lorsqu’elles nous sont adressées elles ne nous font pas changer. Alors passons de l’autre côté.
Mettons en œuvre ces choses minuscules, ces riens, ces nano actions qui peuvent faire la différence. Excusons les erreurs. Patientons. Sachons passer l’éponge plutôt que collectionner les causes de mécontentement, lorsqu’on nous fait une remarque. Regardons les autres du regard avec lequel nous aimerions être regardés… le temps passe à toute allure, aussi je nous souhaite de ne pas attendre mais d’oser et de Vivre.
Alors rêvons un peu et imaginons une vie de véritable mobilisation générale contre la haine la cruauté de l’homme contre ces hommes du mal qui nous divisent qui font que nos cœurs meurent… Une vie pendant laquelle les soignants, malades, politiques, religieux, s’uniraient pour faire avancer le choses, l’amélioration dans la qualité des soins pour tous, dans l’accompagnement et la réinsertion des malades. Imaginons nos indispensables chercheurs aidés par des donations qui afflueraient de partout, des politiques qui au lieu de décider entre eux, interrogeraient les vrais malades pour savoir ce dont ils ont besoin, des voisins, des connaissances, des amis, des inconnus, qui proposeraient d’aider chacun de nous, garder les enfants. Une vie de vrai rassemblement, de vraie solidarité ….
La frontière entre le bien et le mal ne passe pas à l’extérieur de nous-mêmes, mais bien plutôt à l’intérieur. Peu importe l’attachement extérieur, si notre cœur ne change pas, on ne peut avoir des mains vraiment pures ni des lèvres qui prononcent des paroles d’amour sincères. Seul un cœur sincère peut le faire.
D’abord je veux vous dire merci, merci pour votre existence et du temps que vous prenez pour me lire chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Merci pour vos commentaires d’amour et de respect envers les autres. Car nous, l’unité que nous sommes se dresse devant Dieu, d’où que nous soyons.
Nous sommes les Jardiniers de l’Avenir avec un grand A. Nous devons suivre des femmes et des hommes de grandes valeurs, ceux qui prônent le respect et l’amour de son prochain.
Je nous souhaite à tous le courage d’être reconnaissant, le courage d’oser aller plus loin que le mécontentement ou la dénonciation de tout ce qui ne va pas, et de relever nos manches pour oser améliorer ce qui doit l’être. À la mort, il ne reste pour l’éternité, que le bien ou le mal que l’on a fait.