la sagesse

La sagesse : Un chemin de lumière

C’est dans la paix, l’humanité, que tu trouveras la sagesse pour atteindre la lumière de la vérité.

Ne parle pas de sagesse, si ta sagesse ne donne pas la paix !

Ne parle pas d’amour, si tu ne donnes pas l’amour !

Ne parle pas du pardon, si tu ne sais pas pardonner !

Dieu n’a créé les hommes que pour qu’ils l’adorent. Cependant, nous sommes humains et il nous arrive d’être faibles et d’oublier, tout comme il nous arrive d’être trop imbus de nous-mêmes et de devenir arrogants. L’arrogance nous incite souvent à commettre des péchés et notre tendance à oublier nous amène à commettre des erreurs qui peuvent se transformer en péchés. Dieu nous connaît bien ; c’est Lui qui nous a créés. Il ne nous a pas laissés à nous-mêmes ; Il nous offre de nombreuses occasions de nous tourner vers Lui et de Lui demander pardon. Dieu aime le fait que nous éprouvions des regrets et que nous nous tournions vers Lui repentants. Évidemment, il ne faut pas y voir un encouragement à commettre des péchés, mais plutôt une démonstration de l’infinie miséricorde de Dieu.

La porte du pardon est toujours ouverte
Dieu, dans Son infinie sagesse, a rendu facile le fait de Lui demander pardon. Si nous n’avions pas la possibilité de demander et d’obtenir le pardon de Dieu, nous serions bien malheureux, remplis de désespoir et de dégoût envers nous-mêmes. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas, aux yeux de Dieu, de péchés trop graves ou trop insignifiants pour être pardonnés. Tous les péchés peuvent être pardonnés et la porte du pardon demeure grande ouverte jusqu’à peu de temps avant le Jour du Jugement.

« Revenez repentants vers votre Dieu et soumettez-vous à Lui avant que ne vous vienne le châtiment car vous ne recevrez alors aucun secours. »

Quand Dieu voit qu’un croyant se tourne vers Lui avec crainte et espoir et sincèrement repentant, non seulement lui pardonne-t-Il ses péchés, mais Il les remplace par de bonnes œuvres. C’est là toute la miséricorde de Dieu.

La paix du cœur, la paix dans nos communautés humaines, la paix entre les peuples n’adviennent qu’au prix du pardon, fut-il onéreux et difficile à donner ; c’est l’œuvre de l’Esprit, c’est l’appel profond jailli du cœur de Dieu : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de modestie, de patience, vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant mutuellement, comme Dieu vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »

Pour pardonner, il faut être capable de lâcher les peines du passé, les blessures, la tristesse. Nous pourrons ainsi nous en libérer et ouvrir la porte à l’affection, à la tendresse et à l’amour. Bien évidemment ce n’est pas facile et cela demande beaucoup de courage, mais nous devons travailler sur nos points les plus vulnérables. Malgré notre chagrin, l’amour est toujours en nous. Lorsque nous réussissons à pardonner cela nous guérit nous-mêmes et permet à l’amour de se manifester à nouveau.
Tant que nous ne pardonnons pas, nous continuons à porter et à transporter les blessures du passé. Notre cœur reste fermé, il continue à ressentir la peur et la déception. Il est plein d’hostilité, de colère, de peine et de haine. Si nous pouvons pardonner, et ouvrir notre cœur malgré toutes les peines et les injustices subies, nous libérerons en nous toutes les énergies bloquées et pourrons nous ouvrir aux autres, à la vie, à de nouvelles expériences. Nous nous donnons la chance de recommencer.

Pardonner est une nécessité si nous voulons continuer à vivre et à être heureux. Le pardon nous transforme, il transforme nos relations et notre vie. Pardonner ne signifie pas renier les blessures du passé, mais plutôt que de ressentir ces peines continuellement, de les garder en nous, de les vivre encore, nous nous débarrassons de l’énergie et de la force de la colère en nous. C’est un grand soulagement, une libération, un renouveau.

Nous devrons arrêter la lutte et la guerre dans notre propre esprit. Nous devrons arrêter d’accuser les autres, et avoir le courage de prendre conscience du contenu de notre esprit, regarder ces peines bien en face, en ressentir l’amertume, sans vouloir fuir.
Nous pourrons enfin être en paix avec nous-mêmes, la guérison pourra alors s’opérer et la compassion naître pour nous-mêmes et aussi pour les autres car nous pourrons comprendre l’intensité et la profondeur de leur douleur.

Nous avons en général plus de facilité à pardonner les autres que nous-mêmes. Souvent nous pardonnons aux autres bien avant nous-mêmes. Parfois même nous réussissons à pardonner les autres, mais nous continuons à nous en vouloir, à ressentir de la colère envers nous-mêmes, sans en être conscient.
Nous n’avons pas besoin d’être parfaits pour nous aimer. Nous pouvons nous aimer tels que nous sommes. Malgré toutes nos imperfections, nous pouvons ouvrir notre cœur pour recevoir notre héritage d’amour.

Quelles que soient nos difficultés et si insurmontables qu’elles paraissent, nous devons persévérer avec courage et patience pour ouvrir notre cœur, pardonner et entrer en contact avec notre immense capacité à aimer.

Tant que tu ne peux pardonner à autrui d’être diffèrent de toi tu es encore bien loin du chemin de la sagesse.

Dieu tend une main à celui qui donne, il entend deux à celui qui pardonne.

Le Pardon, un outil pour guérir les blessures du cœur.

Jean Marc Henry

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