La Vie

A la fin de sa vie

La plus grande épreuve de la vie c’est la vie elle-même.
Tu ne te montres pas, tu caches ton affection, tu voiles tes larmes. Ton apparence et ta réalité sont tellement diamétralement opposées … Certaines souffrances sont lisibles, d’autres invisibles, voire indétectables.
C’est quand une épreuve te ronge ou qu’un malheur t’accable que tu réfléchis, apprends et comprends.
C’est alors que tu changes, rectifies, que tu décides de vivre autrement. En d’autres mots : tu t’armes.
Souffrir, c’est aussi se rapprocher davantage de Dieu, l’aimer encore plus, même si c’est Lui qui t’éprouve.
La tristesse fait partie du quotidien, les larmes attendrissent le cœur et te ramènent à la réalité à travers laquelle tu prends conscience de tes limites et de ta fragilité. Il y a des vérités qui sont cruelles, mais tu ne pourras jamais les contrôler, ni même les modifier.
Quand tu es triste, ou que tu vis un moment éprouvant, tourne-toi vers Dieu, c’est Lui qui apaisera ton cœur.
Devant la fin de ta vie, il te ne reste que ta famille, tes amis les plus proches, et Dieu. Devant notre créateur le mensonge n’existe plus, là impossible de se défiler : c’est la clarté de ton cœur qui est jugée.
Ne t’es-tu jamais demandé ce qu’il sera dit de toi ?
« Ah ! la clarté, quelle fontaine de grâce, où je voudrais voir toutes les générations se désaltérer ! J’ai beaucoup aimé cet homme, parce qu’il était vraiment, celui-là, de notre sang, et qu’il appartenait à la famille des grands honnêtes. Certes, il faut accepter les compliqués, les raffinés et les obscurs, mais il me semble que ceux-ci ne sont que la débauche ou, si l’on veut, le régal d’un moment, et qu’il faut bien en revenir toujours aux simples et aux clairs, comme on revient au pain quotidien qui nourrit, dans ce bain de soleil, dans cette onde qui vous enveloppe de toutes parts. Nous l’admirons, avec l’allégresse morale et physique que donne une promenade sous la pleine lumière du jour ».
Ou peut-être bien :
« Lui, frappé de démence… Tout ce bonheur, toute cette santé coulant d’un coup dans cette abomination… Il y avait là un tournant de vie si brusque, un abîme si inattendu, que les cœurs qui l’ont aimé ont gardé une sorte de fraternité douloureuse, une tendresse décuplée et toute saignante. Je ne veux pas dire que sa gloire avait besoin de cette fin tragique, d’un retentissement profond dans les intelligences ; mais son souvenir, depuis qu’il a souffert cette passion affreuse de la douleur de la mort, a pris en nous je ne sais quelle tristesse qui le hausse à la légende de la pensée. Il restera comme un des hommes qui ont été les plus heureux et les plus malheureux de la terre, celui où nous sentons le mieux notre humanité espérer et se briser, le frère adoré, gâté, puis disparu, au milieu des larmes. »
Et, d’ailleurs, qui peut dire si la douleur et la mort ne savent pas ce qu’elles font. Je suis parfois pris d’une inquiétude mélancolique devant les cruautés de notre époque. Oui, ce sont de longues et consciencieuses besognes, un bel exemple d’obstination au travail. Seulement, ce sont là aussi des bagages bien lourds, et la mémoire des hommes n’aime pas se charger d’un pareil poids.
Je vous en supplie, vous qui êtes si proches de la Fontaine de vie, puisque vous me voyez mourir de soif en ce bas monde, faites-moi la faveur d’un peu de cette eau fraîche.
« Seul Dieu a le pouvoir de décider de la vie et de la mort. » – Alice Parizeau
« C’est à la mort d’un être aimé qu’on détermine la place exacte qu’il tenait dans notre vie. » – Léon Blum

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *